Ouannès: Saïed a de la marge pour agir
Taoufik Ounanès, ancien ambassadeur, a expliqué, ce mardi, lors de son passage dans Midi Show, que le communiqué des ambassadeurs des pays du G7 est un signe de délivrance et une confirmation de l’amélioration des relations de la Tunisie avec le monde.
"Il y a eu un moment d’attente et de crainte, surtout avec la pression du lobbying qui a fait croire que l’expérience démocratique tunisienne virait à la dictature. Le communiqué des ambassades du G7 et la visite des sénateurs américains ont fait baisser les pressions. Maintenant, il y a des demandes clairement formulées à la Tunisie. Il y a un processus démocratique et un Parlement élu qui doivent exister, en plus de la formation d’un gouvernement, tout en garantissant la protection des droits et des libertés. C'est ce que le G7 préconise", a-t-il dit.
Selon lui, la deuxième étape doit ainsi être celle des réalisations et le président Kais Saïed est tenu d'agir. "Il faut des mécanismes pour un retour au processus démocratique et la balle est donc dans le camp du président de la République qui bénéficie d'une large approbation populaire", a-t-il dit.
Ouannès a, également, estimé que la Tunisie, dix ans après la révolution et la secousse du 25 juillet, doit passer à la nomination d’un chef du gouvernement qui bénéficie d’une crédibilité sur le double plan national et international. "Il faudrait par la suite amender la loi électorale et choisir un Parlement qui achève le mandat, tout en respectant le nouveau projet espéré par le peuple", a-t-il noté.
